Cours d'écoles - Atelier

Publié le par Patrice

Alain THIREL, Alain BOCQUET - ANDEV préparent cet atelier - Jeudi 14/10 de 11 h à 12 h 30

 

Intervenants :

Jacques FATRAS - Responsable Architecture, Ville et Territoires - CAUE Haute Savoie

Eric PATEYRON - Directeur d'école élémentaire

Dietmar FEICHTINGER - Architecte autrichien

Animateur : Alain BOCQUET - ANDEV

 

Problématique de cet atelier

La cour est un espace essentiel dans la vie de l’école qui recouvre une symbolique particulière chez l’enfant : espace de liberté, de jeux, d’imagination. La cour se transforme en France : la cour en bitume glisse doucement vers une cour pensée durablement. Comment cet espace est-il perçu en Europe ? Quels en sont les aménagements, les utilisations ? La cour fermée peut-elle s’ouvrir ?

 

Panorama de la situation - le contexte

Les cours d'école suivent le mouvement de "verdissement".

 

 Une campagne menée d'abord en Angleterre au début des années 1980 pour améliorer la qualité des cours d’école s’est répandue à travers toute l’Europe et s’est rapidement intensifié à travers le monde pour devenir un mouvement international. C’était au départ, une de ces idées qui consistait à dire qu’il était temps de se renouveler.

La plupart d’entre nous sommes déjà conscient de la nécessité de préserver la biodiversité et de remédier à l’appauvrissement des ressources naturelles. Le moins évident a été néanmoins de savoir comment nous allions y parvenir  rapidement alors que la mécanique générale du changement semblait si lente. Introduisez alors l’idée toute simple qui consiste à commencer à changer ce qui se trouve aux pieds de nos enfants.

 

Des milliers d’écoles nord-américaines ont commencé à reconsidérer sérieusement leurs cours d’école et ont compris l’énorme potentiel lié à la transformation de cette vaste étendue de goudron et de ces  rares brins d’herbe qui y veulent bien y pousser, en un passionnant  espace naturel d’apprentissages, de jeux et de socialisation. Faire renaître à la vie ce petit bout de planète sous nos pieds est un acte très prometteur quand on sait qu’il participe au mouvement global de verdissement de la planète. Grâce au potentiel  de propagation, une « écologisation » de la population par une « écologisation » des cours d’école semble soudainement  être possible, voire probable.


Les choix des écoles se fera en grande partie en fonction  des caractéristiques propres au site, avec ses avantages et ses inconvénients. Une école de banlieue ou de campagne pourra posséder des hectares de terrain disponibles  tandis qu’une école en centre ville n’aura de libre qu’un toit pour planter quelques  légumes et fleurs. Peu importe les dimensions de l’espace destiné au verdissement, il est toujours possible d’optimiser son potentiel en installant par exemple des plantes en pot dans les coins, faire pousser des plantes grimpantes le long des grillages  souvent insignifiants ou accrocher des mangeoires à oiseaux sur un support mural.

 

Autre idée : La classe en plein air.

Elle peut englober pratiquement tous les sujets : la restauration de l’habitat et des projets de naturalisation ; sanctuaire à papillons, étangs, jardins à insectes, haies d’arbustes fournissant des abris aux oiseaux et autres petits mammifères ; des créations artistiques telles que des jardins paysagers, des échiquiers géants, des peintures murales, des pépinières, des légumes, des baies, des plantes vivaces, des aromates, des rocailles, des chauves souris et des oiseaux peuvent être attirés par des perchoirs, des nichoirs, et des mangeoires .

 

Des espaces informels pour des activités calmes peuvent être facilement crées et à moindre frais avec quelques pierres ou des rondins pour s’asseoir, ainsi que des arbres pour se faire de l’ombre. Des jardins en damiers alternant des dalles et de la terre peuvent fournir aux élèves un endroit idéal pour leurs petites plantations. Les écoles dotées de grandes cours peuvent transformer leur pelouse en hiver, en une piste pour le ski de fond ou de raquettes. Des amphithéâtres naturels peuvent être utilisés  pour des classes de musique, danse ou théâtre de plein air.


Quelques éléments d'analyse :

Cette liste n'est certainement pas exaustive...

 

- l'utilisation paragée avec le quartier, exclusive ?

- la question des moyens - quels financements ?

- la question des normes, en France les jeux de cours devant répondre à des normes très exigeantes, la plupart des collectivités ne peuvent plus ni construiire, ni adapter.

- la place des parents, les bénévoles peuvent-ils intervenir (plantation - construction, etc.)

- des espaces réservés, adaptés, détournés ? DEs grands jeux installés (marquage - etc.)

- la gestion des règles, la place des plus petits ?

- jouer aux billes - expérimenter, place de l'eau ?

- Cultiver des plantes, des arbres "utiles" (tilleul - fruitiers)

- L'exigence des parents, réelle ou supposée : ne pas se salir - éliminer tous les dangers - zéro incidents entre enfants ?

- la cour "air bag" - zéro accidents ! aucun insecte, pas de feuilles mortes - Tout en vue du professeur de service.

- grimper - courir - sauter

- et sous la pluie ?

- les jonctions espace intérieur - espaces extérieurs.

- les jouets de cour ? ballons - engins porteurs divers -

- la collecte des déchets - tri sélectif ?


Mise à jour : 3 septembre 2010



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